L’enfer.

J’ai échangé des rêves, des espoirs et des vies,

Contre des cris, des larmes et du sang.Toi, tu as tout donné.

Je porte à présent ton corps sans vie,

Tes ailes brisées qui alors te portaient,

Désormais balayent la poussière et les cendres.

Ton visage fixe une dernière fois les étoiles,

que tes yeux clos ne reflèteront jamais plus.

Crois tu les démons incapables d’aimer ?

Mon amour, ô mon amour, puisque nous avons l’éternité.

Franchissons ces portes de bronze comme de jeunes mariés.

L’enfer n’est pas rempli du cri des damnés,
L’enfer, c’est le silence.

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